L'hygiène, un protocole pour éviter bien des maux

Les ongles sont particulièrement exposés aux bactéries et aux germes.

Mycose, affections cutanées, les maladies de l’ongle ne sont pas rares.

L’hygiène et la propreté sont obligatoires !

Une prothésiste ongulaire doit être irréprochable sur ce point.

Le lavage des mains à l'eau savonneuse avant et après chaque cliente, le lavage, la désinfection, la stérilisation du matériel (table de travail, pince, pousse cuticules, limes...), le port de gants à usage unique, l'observation des ongles de la cliente, sont autant d'éléments indispensables à l'exercice de la profession de prothésiste ongulaire.

 

Les mains de la manucure et de la cliente seront désinfectées (dessus et dessous).

 

Si les ongles présentent des signes tels une coloration jaune ou blanche, un épaississement anormal (ces symptômes peuvent être ceux d'une mycose), la prothésiste ongulaire  vous orientera vers un professionnel de santé et n'interviendra qu'après guérison complète. . Ainsi l’ongle sera traité et on évitera également tous risques de contamination.

 

L'utilisation d'une lime et de la ponceuse nécessite un savoir faire , une formation est indispensable à l'exercice de la profession et contribue aux bonnes règles d'hygiène.

En effet lors d'un remplissage, d'une pose, le limage peut, s' il n'est pas correctement effectué, endommager l'ongle et le rendre plus fragile. Lors d'un rallongement, les capsules doivent être collées avec attention pour éviter tout manque d'adhérence. Ainsi il n'y a pas de risque d'infection.

 

Enfin, certains traitements médicamenteux, les variations hormonales importantes (ménopause, grossesse...), en cas d'intervention chirurgicale programmée ou d'allergie à certains produits, la prothésiste ongulaire peut proposer des solutions adaptées, toujours dans un souci d'adhérence, ou renoncer à la prestation.